REMERCIEMENTS

Je souhaite tout d’abord mettre à l’honneur TOUS les éleveurs qui acceptent de partager leur travail et leur expérience en confiant de temps à autre leurs chats pour la reproduction en toute confiance et humilité: c’est grâce à eux et à leurs conseils avisés que la race se renforce et évolue dans le bon sens, dans une volonté progressiste et une vision à long terme.

A l’ère des échanges étendus et du partage des connaissances, l’élevage est bien un exemple où le fait de se fermer et d’exclure ne peut aboutir qu’à régression, altération, consanguinité… Il n’est pas question ici de porter un jugement sur le respect des clauses d’un contrat moral, tout à fait honorable de la part de l’acheteur. Mais l’auteur du contrat se pose-t-il la question de l’enjeu de ce prétentieux protectionnisme dont les conséquences ne resteront pas un souvenir mémorable dans l’histoire et l’évolution de la race ?

Bien sûr, chaque éleveur aime et souhaite protéger ses chatons. Il n’y a pas de plus grande satisfaction de voir ses bébés devenus « pachas de maisons », et non reproducteurs épuisés, isolés, surexploités. Il y a lieu de rencontrer les futurs adoptants et d’acquérir une confiance mutuelle. J’ai cette chance de pouvoir choisir avec soin les familles d’accueil, ainsi nul besoin de contrat.
Oui au bien-être, non à l’exclusivité…

CRITÈRES DE LA RACE

Les critères exigés en exposition sont très stricts. Le Sacré de Birmanie parfait est extrêmement rare.

En résumé, mais vous trouverez des informations plus complètes sur des sites spécialisés comme celui de l’anabi.fr,l’ossature d’un Sacré de Birmanie doit être forte, l’allure imposante, musclée, le mâle étant plus massif: environ 5 à 6 kg contre 3 à 4 pour madame. La tête est ronde et large, les joues pleines, les yeux d’un bleu profond , les petites oreilles bien placées, le nez romain, le profil adéquat: front bombé et menton fort, en alignement avec les narines de profil; la robe mi-longue très soyeuse et la plus claire possible pour mettre en évidence les points. La collerette abondante, la queue mi-longue en panache, les coussinets roses et/ou de la couleur dominante. On en vient au gantage Les  gants» sont d’un blanc pur, et doivent s’arrêter, au plus, à l’articulation. L’importance – et la difficulté – pour les gants étant aussi la symétrie. Sur la face plantaire des pattes arrière, les gants se terminent en éperons, qui ne doivent pas dépasser les 2/3 de la distance qui sépare le gros coussinet du jarret…

Toute tache blanche dans une partie colorée est synonyme de disqualification, en expo uniquement bien entendu. Les éleveurs tentent tous d’arriver à cette perfection, mais un chaton «d’expo» est rare, et un chaton de «podium» exceptionnel! Mais tous les chats ne sont-ils pas d’exception?

OBJECTIFS

Les Birmans sont «Colourpoint» (le corps clair mais les pattes, la queue et le masque sont «point» ou «colorés»). Il existe différentes couleurs autorisées, le Birman d’origine étant Seal point. Nous avons choisi de nous consacrer d’abord aux couleurs de base: Seal et, Chocolat point, Lilac et Blue point. Avec l’arrivée de Xara, nous ne saurions plus nous priver du tabby et son aspect «tigrou» trop craquant. Notre priorité est l’équilibre, l’extrême gentillesse et la bonne santé des chatons, en veillant à renforcer leur immunité et à favoriser des mariages sélectionnés en fonction de ce critère. Nous tenterons aussi de préserver et/ou acquérir une très bonne morphologie: des chats musclés à ossature massive, un beau type avec des traits doux et harmonieux en respectant les critères demandés, la fixation de la couleur des yeux, le poil soyeux et les points bien contrastés et… et… ce ne sont pas les objectifs qui manquent!